Mon Caractère

Dans sa jeunesse c'était le plus souriant, le plus enthousiaste des garçons de son village. Il riait, parlait et sautillait tout le temps. Mais, depuis l'évènement tragique ayant bouleversé sa vie 5 ans auparavant, Ren a perdu la joie de vivre. Il est vrai que lorsque l’on a assisté à la mort tragique des deux êtres auxquels on tient le plus au monde, ceux qui nous on fait voir le jour, il est dur de retourner jouer dans un bac à sable en courant partout comme un enfant innocent n’ayant aucun tourment, voyant la vie en rose …

Les séries animées, le printemps, les insectes ... tout ce qui le faisait rire, sourire ou même qui le fascinait a aujourd'hui perdu tout sens pour lui. Depuis, il les considère comme des amusements puérils qui n’intéressent que les gamins. Discret, le jeune homme essaye le plus possible de se faire oublier, certainement de peur qu’on l’interroge sur sa vie passée, à cause de ces longues années de renfermement sur soi même ou peut être essaye-t-il juste de protéger l’une des seules « choses » importante à ses yeux que le destin ne lui ait pas encore arraché, ses sentiments, sa vie.

Certains diront que c’est peut être aussi grâce à tous ces litres de larme qui ont coulé, ces heures passées dans le noir à espérer que ses parents reviendraient, tel un phénix renait de ses cendres, qu’il aura pu se forger un caractère d’acier. Oui c’est peut être « grâce » dira-t-on mais c’est peut être aussi « à cause » n’êtes vous point d’accord ?
On pourrait penser « il est devenu fort ! Il ne restera pas une femmelette qui court derrière les papillons toute sa vie ! » Mais aussi « il est devenu grincheux, agressif et asocial ! ».
C’est peut être après cet évènement qu’il est devenu un garçon manqué au caractère de cochon. Et d’ailleurs attention ! Si l’on touche un point sensible il peut très vite s’emporter !

Mais au fond de son âme d’homme viril et renfermé repose encore le jeune garçon sensible et joyeux de son enfance …
Peut être que la fin sera comme dans une sorte de conte de fée inversé : la belle princesse viendra réveiller le prince charmant qui sommeille au fond du château dans la tour la plus haute … qui sait ?

Mon Physique

Cheveux noirs cendre aux reflets légèrement bleutés, les yeux d’un vert olive si profond que l’on pourrait les voir dans le noir et une silhouette mince et grande (1m80) que l’on croit si fine et fragile malgré sa force et sa souplesse quasi surhumaine … oui vous l’aurez bien reconnu : tel un chat noir errant dans les ruelles sombre tapi dans l’ombre, discret et mystérieux ; Ren vous observe, vous entendez un bruit suspect et vous retournez, non juste un courant de vent … vous le pensiez là ?
Vous aviez tors il était là bas, vous observant et disparaissant sans que l’on ne le remarque.

À la silhouette fine mais musclée, un visage si beau malgré le sourire manquant que l’on aimerait rajouter à l’aide d’un pinceau, Ren est le type de garçon sous lequel n’importe quelle fille, ordinaire ou spéciale, s’arrêterait ou du moins se poseraient quelques questions. Si seulement son sale caractère et sa tristesse ne les repoussaient pas toutes …

Mon Histoire

C’est un beau matin de printemps dans le petit village de Kogayama que Haru Ostuka donna vie à un petit garçon. C’est d’ailleurs ce jours là que les lotus venaient de fleurirent d’où le jeune homme doit son prénom : Ren signifie en japonais ancien « le lotus » mais aussi « aimer ». Premier enfant de la famille, il en était sa fierté et pour le couple il avait été considéré comme un cadeau des dieux. À cette époque le petit village ne contait qu’une vingtaine d’habitants tous plus vieux les uns que les autres. Ce fut d’ailleurs le très jeune âge du couple qui étonna beaucoup ces habitants dix ans plus tôt lors de lors arrivée.

Mais la solitude pour le jeune homme ne fut pas de courte durée ; Deux ans plus tard arriva un autre couple : la famille Takomi. Composée d’une petite fille : Aiko (enfant de beauté en japonais ancien) et de ses deux parents. Il est vrai qu’Aiko était une splendide petite fille, elle était presque aussi débordante d’énergie que le jeune garçon. Il ne leur fallu d’ailleurs que très peu de temps pour devenir inséparable.

Les années passèrent et les deux amis ne se lâchaient toujours pas d’une semelle.
Puis viens l’année où ils furent en âge d’entrer à l’école ; Kogayama est situé à une vingtaine de borne de Tokyo, un car venait donc chercher les enfants tous les matins.
Ils eurent tout deux du mal à s’adapter comme tout autre enfant ne venant pas du même endroit que les autres et ne connaissant personne. Ils restèrent donc le plus clairs de leur temps ensemble à rire et à s’amuser à l’écart des autre. Mais au fur et à mesure des années ils s’intègrent et se furent beaucoup d’amis.

Tout se passa merveilleusement bien à la grande joie des parents jusqu’au jour où la famille d’Aiko dû se résoudre à quitter le village à cause de la mutation de son père qui avait été résolu à aller travailler dans les provinces américaines. Ce fut un énorme choc pur Ren qui venait de perde sa meilleure amie.

Après ce départ tant redouté Ren commença tout doucement à se replier sur lui même malgré le soutient que lui apportait ses parents. Ce doit être pendant Ce doit être pendant ces quelques années que Ren se rapprocha énormément de son père et de sa mère qui faisaient tout pout lui faire oublié cet événement tragique.

Mais deux ans plus tard, ils furent assassiné juste devant lui par des opposant au régime qui enflammait des village entier et décimais des population pour exprimé leur mécontentement.

C’est à partir de ce moment que Ren perdu toute joie de vivre et toute sociabilité. Il eu l’impression qu’à chaque fois qu’il s’attachais à quelqu’un, cette personne disparaissait.
Il passait ces journées entières à pleurer dans s maison en cendre.
Ce ne fut qu’un mois après qu’il fut retrouvé par un ancien soldat qui le recueilli chez lui.
Ce dernier avait fait la guerre et était extrêmement strict. Il c’était mis en tête que Ren deviendrais un homme fort et le faisait travailler tout les jours. Parcours d’endurance, marches et courses s’enchaînais à un rythme infernal.
Mais un jour le vieillard, qui jusque ici avait été très aimable malgré son acharnement sur la politesse et l’entretien de son corps, lui dit de s’en aller, sans aucune raison apparente. Sans doute ne pouvait-il plus le nourrir …
Au moment de partir Ren trouva un sac que ce dernier lui avait préparé, il l’examina et trouva à l’intérieur une brochure pour Okaya High School.

Et le voilà quelques jours plus tard en plein mois de mai, attendent devant le portail de l’école, certainement avait-il dû choisir d’y aller n’ayant aucun autre endroit pouvant l’héberger…